Vite, toujours
Vite, toujours
Ah ce rythme qui me soutient la vie
Qui m’incite à crever en accéléré
Suis-je le fardeau de ma peau
Qui se ride avant de sourire
Les étincelles s’activent
A rallumer des cendres incandescentes
Où est le plaisir dans le trop
Quand le plein vide la vie
Le temps d’un retour
Tâche impossible à transmettre
Se pose dans les yeux perdus
L’opaque prend les couleurs
Du quotidien
En fait un monochrome terne
La perte du temps
En guise de choix
Pour s’enfuir dans l’inéluctable
En suspendant mon dernier souffle
J’affronte l’imprévu
Qui m’impose l’arrêt
Hubert Gréaux
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