Tu te
Tu te
Tu te satisfais d’existence
Tu as perdu le sens d’une vie qui s’ignore
Tu ne possèdes plus les racines qui faisaient de toi
L’humble serviteur des passions humaines
Tu ne sais cueillir que les désirs d’une vie qui s’emballe
Tu sais observer les signes sans te préoccuper des troubles de conscience
Tu t’absentes en croyant apercevoir le déluge des sens
Tu ne fais que suivre le cours des choses en oubliant ta présence
Tu te surprends à te connaître
Tu regardes le temps comme un long voyage
Tu fleuris l’œil qui s’épanouit dans le noir
Tu as couché le rêve sur son lit de cauchemars
Tu as pensé le destin pour garder les yeux ouverts
Tu t’es emballé d’ivresse pour sourire de tout
Tu risque un pas en espérant le silence
Tu désires le mieux pour ce qui t’entoure
Tu t’assoupis et tu rêves
Tu sais rencontrer le néant dans sa course folle
Tu pars épanouir les pensées du monde
Tu sautes sur l’éclaboussure du soleil
Tu espères en la pensée féminine
Tu verses à foison l’héritage d’amour
Tu refuses l’entrave pour apprendre à voler
Tu veux faire entendre le son de l’utopie
Tu peux toujours
Hubert Gréaux
Livre Matière en
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