Martin pêcheur
Martin pêcheur
Je t’ai croisé ce matin
Sur ma route comme une surprise
Que je ne voulais pas cueillir
Tu es là sur la berge
Douce étoile liant le cours d’eau à ses rives
Prêt à enchaîner les pirouettes
Pour passer d’un observatoire à un autre
Moi je te regarde comme un tableau
Posé en pleine nature
Sans prononcer le moindre mot
Je sais qu’il est inutile
De se combler de bonheur
Celui-ci s’offre dans l’émerveillement
Du passage
Et ne goûte guère la durée
Dans un geste où la vitesse rejoint l’oubli
Tu as disparu
Hubert Gréaux
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