Le roseau et le chêne
Le roseau et le chêne
L’éclair de brume
A enrobé le roseau hâbleur
Pour lui sourire
Derrière son masque moqueur
Ses courbettes de valetaille
Impliquent l’assurance
D’être trompé
Flotter sur l’ironie
Et jongler avec les directions
Pour dérouler le tapis de l’imprévisible
N’est pas un gage de sûreté.
Sa présence grandiose
Apparait sur le fond
D’un ciel terrestre
Charpenté en douceur
Dans un songe de nuages
Sa vigueur est posée
Comme une statue grecque
Sa force jaillit
De la pensée à l’observer
Il ne fuit pas
Il pérennise l’état d’être.
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