Couleur de silence
Couleur de silence
De l’empressement à conserver l’éclat
Dans une nuit éphémère
Les promenades insolites mènent
A la découverte
D’un ciel aux reflets de patience
Sur ton lit chantant
J’ai cru te découvrir
En courant dans les prairies fécondes
Tu absorbes l’air
Comme un jour de printemps
Tu assois les couleurs de la vie
Sur le courant des mots
Tu t’écoules sur les corps
Transis d’attention
Et démêles
Longuement les fils de résistance
Ta grâce infinie
Comble de beauté
Les sources de vie
A mon lever
Je n’ai pu t’oublier
Dansant avec les mots
D’une vie que l’on efface
Pour se laisser flotter
Dans les espérances
A mon coucher
J’ai cru t’apercevoir
Dans une nuit sans étoiles
Perdue au sommet des
monts
Que l’on croit sans histoires
Je te laisse
Dans cette nuit sans fin
Le courant m’emporte dans sa volonté
Je ne résiste plus à l’onde
Qui s’enfuit
J’ai dans les yeux la lumière
Hubert Gréaux
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